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thibaut isabel - Page 2

  • Proudhon ou l'anarchie sans le désordre...

    Le samedi 20 mai 2017, à partir de 14 heures, la revue Eléments organise à Paris, Espace Moncassin (164 rue de Javel, 15e arrondissement), un colloque sur le thème "Proudhon - L'anarchie sans le désordre".

    Le nombre de places dans la salle étant limité, la réservation obligatoire : cliquez ICI

     

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    À l’occasion de la sortie du livre de Thibault Isabel, Pierre-Joseph Proudhon. L’anarchie sans le désordre (préfacé par Michel Onfray), les revues Éléments et Krisis organisent un grand colloque le samedi 20 mai à l’espace Moncassin de Paris, de 14h à 18h. Avec Alain de Benoist, Chantal Gaillard, Marc Halevy, Marc Humbert, Thibault Isabel, Michel Onfray, Roger Sue.

    Au programme :

    Alain de Benoist : Georges Sorel et Edouard Berth face à Proudhon.

    Alain de Benoist est éditorialiste d’Éléments et directeur de Krisis. Il vient de publier Le Moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux)

    Thibault Isabel : Proudhon, un penseur rebelle.

    Thibault Isabel est rédacteur en chef de Krisis et auteur du livre Pierre-Joseph Proudhon. L’Anarchie sans le désordre (Autrement)

    Marc Humbert : Vers une société convivialiste.

    Marc Humbert est professeur à Rennes 1. Il a écrit Vers une civilisation de convivialité (Goater) et cosigné le Manifeste convivialiste (Le bord de l’eau)

     

    Table-Ronde : Comment faire de la politique autrement ?

    Chantal Gaillard, présidente de la société d’études Pierre-Joseph Proudhon. Elle a codirigé le Dictionnaire Proudhon (Aden)

    Roger Sue, professeur de sociologie à Paris Descartes-Sorbonne, auteur de La Contresociété (Les liens qui libèrent)

    Marc Halevy, polytechnicien, physicien et philosophe, auteur de Mondialisation et relocalisation, entre Terre et terroir (Dangles)

     

    Michel Onfray : Contre la colonisation des provinces, pour un communalisme Proudhonien.

    Michel Onfray vient de publier Décoloniser les provinces (L’Observatoire) et La Parole au peuple (L’Aube)

     

    Colloque Proudhon, samedi 20 mai 2017

    Espace Moncassin, 164 rue de Javel, 75015 Paris

    Entrée : 10 euros

    Le nombre de places dans la salle est limité.

    Réservation obligatoire : cliquez ICI

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  • Nation et souveraineté...

    Le numéro 46 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, avec pour rédacteur en chef Thibaut Isabel, vient de paraître. Cette nouvelle livraison est consacrée à la nation et à la souveraineté.

    Vous pouvez commander ce nouveau numéro sur le site de la revue Krisis ou sur le site de la revue Eléments.

    Bonne lecture !

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    " Nous vivons à l’ère de la mondialisation. Les flux de communication n’ont jamais été aussi intenses. Nous échangeons sur les réseaux sociaux avec des Américains, des Brésiliens ou des Chinois, alors que, dans le même temps, nous ignorons parfois jusqu’au nom de notre voisin de palier. Le monde moderne rétrécit la distance qui nous sépare du lointain, tout en nous éloignant paradoxalement de notre prochain, c’est-à-dire de celui qui se trouve au sens propre « juste à côté de nous ». La modernité engendre des bienfaits indéniables, sans lesquels nous ne pourrions plus vivre : nous sommes heureux de voyager, de découvrir d’autres contrées avec une facilité inédite dans l’histoire. Mais la mondialisation implique un brouillage des repères. Tout évolue à un rythme frénétique. Autrefois, les hommes vivaient dans le même monde, de la première à la dernière heure de leur vie. Or, depuis un demi-siècle, notre paysage a été considérablement dépaysé. Nous sommes confrontés à des produits matériels et culturels venus des quatre coins du globe, comme les plats que nous mangeons, les films que nous regardons ou les vêtements que nous portons. Et nous voyons surgir à chaque décennie une véritable révolution technologique qui bouleverse la société : l’automobile, la télévision, le téléphone portable, l’Internet. Face à des changements aussi rapides, l’ici et l’ailleurs n’ont plus guère de signification. Les gens finissent par se demander qui ils sont, et d’où ils viennent. Cette situation explique la résurgence de l’idée nationale dans le discours politique. Devant l’infini de l’horizon, on cherche à renouer des racines. Reste à savoir sous quelle forme, et par quels moyens. "


    Au sommaire de Krisis n°46

    Éditorial

    Entretien avec Pierre Manent / Le sentiment national dans un monde en crise.

    Charles Taylor / Démocratie, nationalisme et exclusion.

    Thibault Isabel / Individualisme, nationalisme et identité à l’ère du village global.

    Entretien avec Dominique Schnapper / La république face aux problèmes d’intégration.

    Pierre-André Taguieff / Sous le « populisme » : le nationalisme.

    Entretien avec Pierre-André Taguieff / La révolte contre les élites ou la nouvelle vague populiste.

    Guy Hermet / Les voisinages incertains du populisme.

    Frédéric Dufoing / La doctrine de l’État fédéral et le déficit démocratique européen.

    Denis Collin / Faut-il enterrer l’État-nation ?

    Otto Bauer / Document : Le concept de nation (1907).

    David L’Épée / Nation et résistance aux empires : le cas helvétique.

    Louis Narot / Charles Maurras et le nationalisme intégral.

    Les auteurs du numéro

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  • Sexe(s) et genre(s) ?...

    Le numéro 41 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, vient de paraître. Le thème retenu est celui du débat  autour du sexe et du genre... Avec ce numéro, la revue devrait prendre un rythme trimestrielle.

    Vous pouvez la commander sur le nouveau site de la revue Krisis ou sur le site de la revue Eléments.

    Bonne lecture !

     

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    Très à la mode outre-Atlantique depuis les années 1970, la question du genre s’est réellement invitée dans les débats hexagonaux à partir de 2013, lorsque Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre des Droits des femmes, voulut mettre en place son fameux « ABCD de l’égalité ». Il s’agissait pour elle d’expérimenter dans les écoles un programme de lutte contre le sexisme et les stéréotypes de genre. L’idée générale était d’éduquer à l’égalité et au respect entre les filles et les garçons.

    Si personne ne songe évidemment à contester l’importance d’une meilleure entente entre les sexes, ou même d’une plus grande équité à l’égard des femmes, les critiques n’en ont pas moins rapidement fusé contre cette mesure ministérielle, y compris à gauche : Sylviane Agacinski et Michel Onfray, parmi beaucoup d’autres, se sont opposés à certains excès des « théories du genre ». La plupart des intellectuels qui critiquent ces théories acceptent tout à fait l’idée que nous suivons partiellement des codes de genre (masculins ou féminins), sous la pression du contexte socio-culturel dans lequel nous baignons. Mais cela n’implique pas que nous soyons hommes ou femmes par pur conditionnement social ; et la place de l’inné dans la prise en compte du phénomène humain devrait être au contraire réhabilitée.

    Le public français n’a découvert les études de genre qu’assez tard et continue d’en avoir une connaissance approximative. Même le monde universitaire s’est montré plutôt indifférent, en comparaison de la déferlante des « gender studies » anglo-saxonnes. Qu’elle que soit l’opinion portée sur ce champ disciplinaire, une telle méconnaissance reste dommageable, dans la mesure où l’on ne peut cautionner ou réfuter avec intelligence que ce que l’on comprend. Les textes proposés dans ce numéro de Krisis tentent donc d’aborder avec nuance ces différentes problématiques, qui méritent bien sûr d’être traitées d’une manière précise et honnête, loin des emportements partisans de toute sorte.

    Au sommaire de la revue :

    Maurice Godelier / De la différence entre le masculin et le féminin et entre l’homme et la femme.

    Nancy Huston / Hommes en désarroi.

    Alain de Benoist / Les femmes selon Raymond Abellio.

    Entretien avec Jean-Paul Mialet / Le déni des différences sexuelles et ses conséquences sociales.

    David L’Epée / La performance de genre : une parodie sans modèle.

    Yves Christen / Une guerre des sexes dans le cerveau.

    Jacques Balthazard / L’orientation sexuelle est aussi une affaire de biologie.

    Thibault Isabel / Le sexe exclut-il le genre ? Réflexion sur l’inné et l’acquis dans l’identité homosexuelle.

    Yves Ferroul / Femmes et sexualités dans le bassin méditerranéen.

    Entretien avec Agnès Giard / Le sexe au Japon.

    Thibault Isabel / Le problème de la séparation des sexes à travers l’histoire. Hommes et femmes doivent-ils être complémentaires ou semblables ?

    Michel Lhomme / L’androgyne.

    Le texte : Mircea Eliade / Dieu-le-Père, Terre-Mère et hiérogamie cosmique. (1957)

    Françoise Bonardel / La crise de l’identité culturelle européenne.

     

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  • Quelques entretiens avec des hommes remarquables...

    Nous vous avions signalé la publication chez Alexipharmaque du livre Entretiens avec des hommes remarquables réalisé par le Cercle Curiosa et préfacé par Alain de Benoist. Vous pouvez maintenant découvrir la très belle présentation vidéo de cet ouvrage.

     


    -Entretiens avec des Hommes remarquables- par Jimbag_dissidence

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  • Entretien avec des hommes remarquables...

    Les éditions Alexipharmaque viennent de publier Entretiens avec des hommes remarquables, un recueil d'entretiens réalisés par le Cercle Curiosa, avec Luc-Olivier d'Algange, Christian Bouchet, Klaus Charnier, Francis Cousin, Alexandre Douguine, Michel Drac, Arnaud Guyot-Jeannin, Thibaut Isabel et Laurent James. L'ouvrage est préfacé par Alain de Benoist.

     

     

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    Préface d’Alain de Benoist.

    Notre époque, que certains qualifieront de postmoderne souffre d’un cruel manque d’attention. Ère vaporeuse et spectaculaire, stroboscopique, aliénée et aliénante, ou tout s’entrechoque dans un chaos d’images, de concepts, d’identités et de croyances. 
     
    Afin de s’adapter à cette frénésie, l’Homo Occidentalis horizontalise son rapport au monde pour mieux le saisir, il s’aplatit devant l’horizon, entraînant avec lui le reste de l’humanité.
     
    Parce qu’il s’inscrit lui aussi dans son époque, ce présent ouvrage ne propose pas de solution de redressement mais un kaléidoscope d’idées nouvelles, ou parfois anciennes, en tous les cas d’autres regards.
     
    Le Cercle Curiosa se veut avant tout un des multiples représentants de cette très ancienne tradition Européenne qu’est la pensée critique. Il propose de donner la parole à ceux que l’époque oublie, sciemment ou non.

    Les participants à ce recueil d’entretiens explorent bien des domaines ; ils sont des politiques, des mystiques, des philosophes, et avant tout des poètes. 
     
    Á travers leurs styles particuliers, ils manifestent une volonté commune de réenchanter le monde et renouent avec l’ancienne lumière de l’Être qui s’est perdue. C’est en cela qu’ils sont remarquables.

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  • Le paradoxe de la civilisation

    Thibaut Isabel, contributeur régulier de la revue Krisis , qui a déjà publié un ouvrage consacré au cinéma, La fin de siècle du cinéma américain, et un recueil d'articles de philosophie politique, Le champ des possibles, sort aux éditions de La Méduse un nouvel ouvrage, Le paradoxe de la civilisation. Le livre peut être commandé sur le site personnel de l'auteur.

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    Par quels moyens un peuple parvient-il à se civiliser ? Comment survient l’inévitable déclin qui guette toutes les sociétés ? Qu’est-ce que la barbarie ? Toutes ces questions sont en fait indissociables du thème de la violence, car c’est en parvenant à réguler sereinement les tensions interindividuelles et intercommunautaires que les Etats peuvent instaurer une civilisation harmonieuse et épanouie. 

     


    Il existe pourtant différentes manières de réguler ces tensions, comme il existe différentes manières de concevoir l’homme ou de concevoir la civilisation. Dans l’Antiquité, l’homme était perçu comme partie prenante d’une nature au sein de laquelle il s’inscrivait organiquement : chacun d’entre nous avait pour tâche de raffiner son tempérament, au cours du processus civilisateur, mais nul ne devait pour autant chercher à refouler l’expression de ses penchants instinctuels, ni à nier la diversité des expressions de la nature dans son environnement. L’Un devait en dernière instance s’articuler avec le Multiple.

     


    A l’époque moderne, en revanche, sous l’effet d’abord de l’universalisme paulinien, puis de l’idéalisme des Lumières, l’homme est apparu comme la négation même de la nature : pour nous civiliser, nous avons dès lors été sommés de nous arracher à nos racines et à nos instincts, de nous conformer à un modèle céleste ou idéal, et d’étendre aussi largement que possible cette logique expansionniste de l’unité.

     


    A l’heure où les débats font rage sur l’identité culturelle des nations, sur la place respective des sphères publique et privée dans la société, voire sur la nécessité ou non d’une répression accrue des « déviances » et des « mauvaises mœurs », il est utile de revenir sur la genèse multimillénaire d’une idéologie qui, en opérant une césure entre le divin et le monde, ainsi qu’entre l’homme et la nature, aboutit désormais plus que jamais à survaloriser l’uniformisation des êtres et des choses, leur homogénéisation, leur arraisonnement à un principe exclusif d’assimilation.

     


    Du point de vue des conceptions anciennes de la civilisation, les barbares et les primitifs ne sont peut-être pas ceux que l’on croit aujourd’hui. Et il se peut fort bien que les peuples apparemment les plus développés ne soient en définitive que les plus avancés sur le déclin. Se souvient-on qu’à Rome les dieux étrangers étaient intégrés au panthéon fédéral commun, en dépit il est vrai des querelles qui pouvaient parfois opposer les nombreuses composantes ethniques et religieuses de l’empire ? Au final, une bonne régulation des rivalités entre groupes communautaires parvient sans doute à s’opérer lorsque, au lieu de retourner la violence originelle contre la Différence et l’Altérité, les populations acceptent qu’une part de conflit amical les agite sans les diviser. Concilier l’Un et le Multiple, s’exposer à la Différence sans l’ostraciser ni dénier sa réalité  – tel était bien encore une fois l’esprit fécond des auteurs traditionnels les plus authentiquement civilisés, qu’il s’agisse, en Orient, de Confucius et de Xunzi, ou, en Occident, d’Héraclite et d’Empédocle…

     


    Principaux thèmes abordés dans l’ouvrage :

     


    - La fondation de l’Etat et les débuts du processus de civilisation

    - La gestion de la violence individuelle, de la criminalité et de la délinquance par les gouvernements, des origines à nos jours

    - L’évolution du rapport à la sexualité et aux clivages de genre à travers les âges

    - Le problème de la propriété foncière dans ses liens avec l’essor ou le déclin de la citoyenneté

    - Les grandes orientations respectives des religions anciennes et des religions modernes

    - Etc.

     

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